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Survol de l'espèce
Ce poisson à la grosse tête a plus d’un tour dans son sac. Sa longévité a de quoi faire des jaloux et il est bien outillé pour faire fuir ses prédateurs. Alors qu’on craignait pour sa survie en 2010, il est redevenu le roi du golfe Saint-Laurent. Gros plan sur une espèce fascinante.
Le « poisson rouge »
Communément appelé le poisson rouge par les pêcheurs, sa couleur varie selon l’espèce. De l’orange au rouge vif, en passant par le noir, le jaune et le gris. Sa coloration peut être unie ou parée de taches et de rayures. Avec sa tête proéminente, son corps oblong, sa bouche oblique et ses grands yeux, il ne passe pas inaperçu.
Comme ce poisson apprécie les fonds rocheux et vit en eau froide à tempérée entre zéro et vingt degrés, on le retrouve dans l’océan Atlantique et Pacifique. On le rencontre à des profondeurs qui varient entre 0 et 3000 mètres. Comme de nombreux autres poissons, il est doté d’une vessie natatoire, une poche de gaz leur permettant de contrôler leur flottabilité. S’il est remonté trop rapidement à la surface par des engins de pêche par exemple, le sébaste n’a pas le temps de libérer le gaz contenu dans sa vessie natatoire qui finit par gonfler dans son corps, entraînant le gonflement de ses yeux. Le plus gros spécimen a atteint 120 cm de long pour un poids de 28 kilos.
Il existe plus d’une centaine d’espèces. Dans la portion nord-ouest de l’Atlantique, le sébaste atlantique (Sebastes mentella), le sébaste acadien (Sebastes fasciatus) et le sébaste orangé (Sebastes marinus) sont les plus fréquemment rencontrés. Le terme sébaste désigne d’ailleurs un genre plutôt qu’un poisson.
Ce carnivore se délecte de petits poissons et d’invertébrés, comme les crevettes. Il doit tout de même se méfier des autres poissons, comme la morue, la baudroie, le flétan et même les phoques qui sont ses principaux prédateurs. C’est à l’automne que le frai a lieu. Le sébaste est ovovivipare, ce qui veut dire que les œufs éclosent et se développent à l’intérieur de la femelle, qui libère les larves au printemps.
Une impressionnante longévité
On peut dire que le sébaste aime prendre son temps. Sa croissance est très lente et il atteint la maturité sexuelle bien tardivement. Cette étape est déterminée par la taille de l’individu et elle arrive généralement vers l’âge de 10 ans.
De plus, sa longévité est élevée si on la compare aux autres espèces qui vivent en eau salée et qui ont une espérance de vie d’environ 20 ans. Des spécimens atteignent 80 ans, plusieurs espèces dépassant 100 ans avec un record de longévité de plus de 200 ans pour le sébaste du Pacifique. Impressionnant, non!
Toutefois, cette longévité inespérée a un revers. Combinée à une croissance lente et une maturité tardive, elle rend les sébastes particulièrement vulnérables aux menaces extérieures. La pêche dirigée et les prises accidentelles lors de la pêche des autres espèces constituent les principales menaces qui pèsent sur eux.